Le retour en force
Par: Nathalie Caron
L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Après 30 ans de célébration de la francophonie en Ontario, un moment de réflexion sur le passé et le présent du Franco permet de voir que cet événement n’est pas près de s’éteindre.
Le Festival franco est « un excellent outil pour promouvoir la francophonie en Ontario, et c’est son but depuis le début, » explique Lucie Boileau, la présidente du Festival franco-ontarien.
Le Festival a vu le jour en 1976, sous le nom de la « Semaine française ». Contrepartie aux célébrations de la ville de Bytown, la semaine s’articulait autour de la Saint-Jean-Baptiste. Et son but était politique, rajoute la présidente. Permettre aux francophones de la région de s’afficher culturellement.
« Dans les années 1970, le terme ‘Franco-Ontarien’ commence à être à la mode grâce aux artistes comme André Paiement ou Patrice Desbiens. » Ainsi naît l’identité franco-ontarienne, précise Mme Boileau.
À ses débuts le Festival n’avait pas beaucoup de compétition puisque c’était le seul événement musical de ce genre en français. Le Franco a donc eu la possibilité de grandir avec des noms comme Gilbert Bécaud ou Michel Rivard sur sa scène, explique Lucie Boileau.
Présidente depuis quatre ans, Mme Boileau est arrivé à ce poste au lendemain d’une baisse de subvention du gouvernement. Son défi : maintenir l’intérêt du public.
« On a plus de compétition de ses temps-ci, mais je mise sur le spectacle le 30 ça me tente, » explique Mme Boileau. « C’est un rassemblement universel et interfrontière avec beaucoup de grands noms de la chanson francophone. Il s’adresse aux Franco-Ontariens, aux Québécois, aux francophiles autant qu’aux nouveaux arrivants. »
« On annonce de la belle température, les gens veulent donc sortir et participer. » La Présidente s’attend donc au succès de cette trentième édition du Festival.
En plus, la Ministre de la Culture et députée du compté Ottawa-Vanier, Madeleine Meilleur, a annoncé une subvention de 318 000 dollars du Gouvernement ontarien. Cette nouvelle est de bon augure pour la prochaine édition du Franco.
Jamais sans les bénévoles
Ce retour en force est possible grâce à l’appui des bénévoles. En plus d’être indispensables au bon cours du Festival, leur participation « crée un sentiment d’appartenance. Le Festival devient un lieu de rencontre et de retrouvailles, » affirme Lucie Boileau.
« J’ai décidé de m’impliquer car je voulais m’occuper d’affaires franco-ontariennes, » explique Nicole, bénévole-cadre depuis deux ans. Enseignante d’immersion française à la retraite, elle avait envie de travailler avec des jeunes et des adultes avec un but commun, explique-t-elle.
« Je travaille avec une équipe formidable, beaucoup d’élèves du secondaire entre autres. Ils font un excellent travail et sont professionnels avec le public, » rajoute Nicole. Fière Franco-Ontarienne depuis toujours, elle profite de cette chance pour rencontrer d’autres francophones ayant la même passion.
Malgré les quelques difficultés de sa tâche, Nicole est heureuse de participer au Festival. Un sentiment partagé par bon nombre des bénévoles.
L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Après 30 ans de célébration de la francophonie en Ontario, un moment de réflexion sur le passé et le présent du Franco permet de voir que cet événement n’est pas près de s’éteindre.
Le Festival franco est « un excellent outil pour promouvoir la francophonie en Ontario, et c’est son but depuis le début, » explique Lucie Boileau, la présidente du Festival franco-ontarien.
Le Festival a vu le jour en 1976, sous le nom de la « Semaine française ». Contrepartie aux célébrations de la ville de Bytown, la semaine s’articulait autour de la Saint-Jean-Baptiste. Et son but était politique, rajoute la présidente. Permettre aux francophones de la région de s’afficher culturellement.
« Dans les années 1970, le terme ‘Franco-Ontarien’ commence à être à la mode grâce aux artistes comme André Paiement ou Patrice Desbiens. » Ainsi naît l’identité franco-ontarienne, précise Mme Boileau.
À ses débuts le Festival n’avait pas beaucoup de compétition puisque c’était le seul événement musical de ce genre en français. Le Franco a donc eu la possibilité de grandir avec des noms comme Gilbert Bécaud ou Michel Rivard sur sa scène, explique Lucie Boileau.
Présidente depuis quatre ans, Mme Boileau est arrivé à ce poste au lendemain d’une baisse de subvention du gouvernement. Son défi : maintenir l’intérêt du public.
« On a plus de compétition de ses temps-ci, mais je mise sur le spectacle le 30 ça me tente, » explique Mme Boileau. « C’est un rassemblement universel et interfrontière avec beaucoup de grands noms de la chanson francophone. Il s’adresse aux Franco-Ontariens, aux Québécois, aux francophiles autant qu’aux nouveaux arrivants. »
« On annonce de la belle température, les gens veulent donc sortir et participer. » La Présidente s’attend donc au succès de cette trentième édition du Festival.
En plus, la Ministre de la Culture et députée du compté Ottawa-Vanier, Madeleine Meilleur, a annoncé une subvention de 318 000 dollars du Gouvernement ontarien. Cette nouvelle est de bon augure pour la prochaine édition du Franco.
Jamais sans les bénévoles
Ce retour en force est possible grâce à l’appui des bénévoles. En plus d’être indispensables au bon cours du Festival, leur participation « crée un sentiment d’appartenance. Le Festival devient un lieu de rencontre et de retrouvailles, » affirme Lucie Boileau.
« J’ai décidé de m’impliquer car je voulais m’occuper d’affaires franco-ontariennes, » explique Nicole, bénévole-cadre depuis deux ans. Enseignante d’immersion française à la retraite, elle avait envie de travailler avec des jeunes et des adultes avec un but commun, explique-t-elle.
« Je travaille avec une équipe formidable, beaucoup d’élèves du secondaire entre autres. Ils font un excellent travail et sont professionnels avec le public, » rajoute Nicole. Fière Franco-Ontarienne depuis toujours, elle profite de cette chance pour rencontrer d’autres francophones ayant la même passion.
Malgré les quelques difficultés de sa tâche, Nicole est heureuse de participer au Festival. Un sentiment partagé par bon nombre des bénévoles.
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