Laurence Jalbert et Muna Mingole sur scène

Par: Nathalie Caron

L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Laurence Jalbert et ses invités ont fait chanter et danser le public du Franco, samedi dernier. En première partie, Muna Mingole a partagé ses rythmes africains.

Laurence Jalbert a présenté un spectacle teinté d’intimité et de confidences. Elle a chanté avec ses amis, Dan Bigras, Stéphanie Lapointe et Véronique Claveau.


Le tout a commencé avec une performance de Dan Bigras. Il a épaté le public avec une mélodie blues au piano. Il a ensuite interprété quelques-uns de ses classiques, comme les Trois petits cochons et Tue-moi. Laurence Jalbert est montée sur scène peu après pour interpréter un duo avec lui.

Dan Bigras en a profité pour glisser quelques blagues entre ses chansons. « C’est la première fois que je le vois. Mais Dan a toujours été drôle. Il dit sa façon de pener, » dit Claire L., une spectatrice.

Malgré quelques difficultés techniques, Laurence Jalbert prit le contrôle de la scène. Elle a interprété une douzaine de chansons. Dont Pour toi, Bella, Corridor et Au nom de la raison. Excellente chanteuse, elle a touché le public. Il a chanté et danser pendant toute la durée du spectacle.

« Je suis venue pour la voir et je dois dire que c’est digne de ses spectacles, » explique Mélanie Demers, une fan assidue. C’est la vitalité de Laurence Jalbert qu’on apprécie.

En plus, elle s’est arrêtée entre chaque chanson pour raconter quelques anecdotes sur l’origine de ses textes. Ce qui a ajouté une dimension intime à son spectacle.

Vers la fin, Laurence a invité sur scène deux jeunes voix à interpréter quelques chansons avec elle : Stéphanie Lapointe et Véronique Claveau. Toutes deux d’anciennes participantes de la série Star Académie.

Stéphanie Lapointe a interprété en duo avec Laurence la chanson Héro, puis en solo Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve de Serge Gainsbourg. Ces deux chansons ont mis la douce et sensible voix de Stéphanie en valeur.

Véronique Claveau a interprété la chanson Évidemment en duo avec Laurence Jalbert, puis Ayoye de Gerry Boulet en solo. Elle a séduit le public par sa voix puissante et mélodique.

En première partie, Muna Mingole a fait danser le public sur ses rythmes exotiques. Elle a interprété des chansons à saveurs africaine et antillaise, tirées de son album Dipita, signifiant espoir.


Accompagnée au clavier, bongo, à la guitare, basse électrique, batterie et d’une choriste, la chanteuse a partagé la saveur de sa culture.« J’ai trouvé le spectacle fantastique. C’est une belle musique remplie de chaleur, de bonté. C’est bon pour danser et se défouler, » explique Tom Fitzpatrick, spectateur enthousiaste.

La chanteuse d’origine camerounaise a beaucoup de personnalité. « C’est une fille très dynamique, avec beaucoup de charisme et la tête sur les épaules, » explique Henri Sylvain, son directeur de tournée.

L’énergie de Muna Mingole déborde. Elle ne s’est pas arrêtée de danser pendant son spectacle. En plus, son costume coloré et pailleté a rendu sa présence encore plus vibrante. Les spectateurs se sont laissés entraîner par sa musique, se levant et bougeant avec elle.

Plus tôt pendant la soirée, le public eu la chance de voir les spectacles de JulieC et Philippe Flahaut. JulieC, ancienne membre du groupe « Pop Star » Sugar Jones, a séduit le public avec des chansons de style soul et jazz.

Philippe Flahaut, auteur-compositeur d’origine française, a interprété ses compositions de style blues et jazz. Il a aussi reçu la faveur du public pour ses « textes extraordinaires, » comme l’a affirmé Lucie Boileau, la présidente du Festival franco-ontarien.

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