Un lancement réussi pour la 30e édition du Franco
Par: Nathalie Caron
L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Le Festival franco-ontarien a lancé sa 30e édition, jeudi dernier à l’Astrolab. Ce rendez-vous champêtre a mis en vedette une trentaine d’artistes de la scène et leur fierté d’être francophones.
Le Festival a débuté avec la voix de Stéphanie Rideout, gagnante du prix de la meilleure interprète au concours Ontario Pop 2004. La jeune Orléanaise, accompagnée par trois musiciens, a chanté avec âme des mélodies rythmées autant que des balades mélancoliques. Elle a interprété parmi d’autres chansons, Tandem et Immortelle.
Tricia Foster, pour sa part, a démontré ses talents d’auteure-compositeure. Sa voix, mêlée aux arrangements jazzés et aux harmoniques, est puissante et habile. Grâce à ses chansons de style « folk-urbain » elle exprime un message social et parle des tracas du quotidien. Nus pieds sur scène, elle raconte sa vie avec un brin d’humour : travail, déménagements et être Franco-Ontarienne, cette « identité gravée dans nos mains », chante-t-elle.
Au piano et à la guitare, Brian St-Pierre a joué des chansons de ses deux albums, « Libre » (2003) et « Réveille » (2005). Le chanteur, sympathique et dynamique, a su faire danser ses spectateurs au rythme de sa musique.
Plus tard, il a aussi interprété avec ses invités (Martine Lafontaine, Lise Dazé et Manon Séguin) une série de chansons, dont il est le créateur, tirées du spectacle de Franoscénie l’Écho d’un peuple. Il a d’ailleurs gagné la Trille Or du meilleur événement musical de l’Association professionnelle de la chanson et de la musique de l’Ontario (APCM) pour la trame sonore de l’Écho. Entre autres, L’hymne à notre drapeau, aussi du spectacle de Francoscénie, entraîna le public qui chanta en cœur.
Son plus récent album, Réveille, a été produit en collaboration avec le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO). St-Pierre a fait la tournée des écoles du Conseil où la réponse des jeunes autant que des adultes à son disque a été très favorable.
Lui-même enseignant de musique à Casselman, il contribue à faire vivre la francophonie chez les jeunes de la région grâce à sa musique. « C’est un réveil à leur culture et en tant qu’être humain, une invitation à changer le monde », explique Brian St-Pierre.
Sans s’identifier à un genre musical particulier, St-Pierre dit de sa musique qu’elle est colorée de rock, de funk et de danse. Ses paroles, souvent comiques, parlent de sujets de tous les jours auxquels le public s’identifie.
L’hommage à André Paiement
Pour clore le spectacle, une quinzaine d’artistes, musiciens, chanteurs, acteurs et danseurs, se partagèrent la scène en un enchaînement créatif de chants et textes en hommage à André Paiement.Paiement est l’un des fondateurs du groupe CANO et du Théâtre du Nouvel Ontario (TNO). Artiste musical et théâtral, auteur et dramaturge, André Paiement est un pilier de l’identité franco-ontarienne.
Ce qui a été particulier de la présentation est qu’elle reprend exclusivement des textes de Paiement. On passe par ses chansons, de style populaire ou traditionnel, jusqu’à des extraits de pièces comme Lavalléville, Moi j’viens du Nord, Et le septième jour et bien d’autres.
L’idée de ce spectacle est venue de Marcel Aymar, musicien, auteur et créateur. « [André], c'est le premier à avoir foncé avec le théâtre francophone en Ontario. C'est un pionnier, explique Aymar dans une entrevue donnée au Voir de Montréal. C'est important qu'on le remette sur scène, qu'on le remette sur la place publique. »
C’est ce qu’Aymar réussit à faire dans ce spectacle multidisciplinaire. La mise en scène signée Anne-Marie White donne de la vie aux textes, grâce à une scène à deux niveaux où circulent acteurs et chanteurs. Elle insiste sur le mouvement et la danse, en plus d’un jeu d’éclairage varié, ce qui modernise les œuvres reprises.
Ces artistes ont fait honneur au lancement de cette 30e édition du Festival. Ce coup d’envoi fut bien donné avec un regard vers le passé et l’avenir de la culture franco-ontarienne.
L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Le Festival franco-ontarien a lancé sa 30e édition, jeudi dernier à l’Astrolab. Ce rendez-vous champêtre a mis en vedette une trentaine d’artistes de la scène et leur fierté d’être francophones.
Le Festival a débuté avec la voix de Stéphanie Rideout, gagnante du prix de la meilleure interprète au concours Ontario Pop 2004. La jeune Orléanaise, accompagnée par trois musiciens, a chanté avec âme des mélodies rythmées autant que des balades mélancoliques. Elle a interprété parmi d’autres chansons, Tandem et Immortelle.
Tricia Foster, pour sa part, a démontré ses talents d’auteure-compositeure. Sa voix, mêlée aux arrangements jazzés et aux harmoniques, est puissante et habile. Grâce à ses chansons de style « folk-urbain » elle exprime un message social et parle des tracas du quotidien. Nus pieds sur scène, elle raconte sa vie avec un brin d’humour : travail, déménagements et être Franco-Ontarienne, cette « identité gravée dans nos mains », chante-t-elle.
Au piano et à la guitare, Brian St-Pierre a joué des chansons de ses deux albums, « Libre » (2003) et « Réveille » (2005). Le chanteur, sympathique et dynamique, a su faire danser ses spectateurs au rythme de sa musique.
Plus tard, il a aussi interprété avec ses invités (Martine Lafontaine, Lise Dazé et Manon Séguin) une série de chansons, dont il est le créateur, tirées du spectacle de Franoscénie l’Écho d’un peuple. Il a d’ailleurs gagné la Trille Or du meilleur événement musical de l’Association professionnelle de la chanson et de la musique de l’Ontario (APCM) pour la trame sonore de l’Écho. Entre autres, L’hymne à notre drapeau, aussi du spectacle de Francoscénie, entraîna le public qui chanta en cœur.
Son plus récent album, Réveille, a été produit en collaboration avec le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO). St-Pierre a fait la tournée des écoles du Conseil où la réponse des jeunes autant que des adultes à son disque a été très favorable.
Lui-même enseignant de musique à Casselman, il contribue à faire vivre la francophonie chez les jeunes de la région grâce à sa musique. « C’est un réveil à leur culture et en tant qu’être humain, une invitation à changer le monde », explique Brian St-Pierre.
Sans s’identifier à un genre musical particulier, St-Pierre dit de sa musique qu’elle est colorée de rock, de funk et de danse. Ses paroles, souvent comiques, parlent de sujets de tous les jours auxquels le public s’identifie.
L’hommage à André Paiement
Pour clore le spectacle, une quinzaine d’artistes, musiciens, chanteurs, acteurs et danseurs, se partagèrent la scène en un enchaînement créatif de chants et textes en hommage à André Paiement.Paiement est l’un des fondateurs du groupe CANO et du Théâtre du Nouvel Ontario (TNO). Artiste musical et théâtral, auteur et dramaturge, André Paiement est un pilier de l’identité franco-ontarienne.
Ce qui a été particulier de la présentation est qu’elle reprend exclusivement des textes de Paiement. On passe par ses chansons, de style populaire ou traditionnel, jusqu’à des extraits de pièces comme Lavalléville, Moi j’viens du Nord, Et le septième jour et bien d’autres.
L’idée de ce spectacle est venue de Marcel Aymar, musicien, auteur et créateur. « [André], c'est le premier à avoir foncé avec le théâtre francophone en Ontario. C'est un pionnier, explique Aymar dans une entrevue donnée au Voir de Montréal. C'est important qu'on le remette sur scène, qu'on le remette sur la place publique. »
C’est ce qu’Aymar réussit à faire dans ce spectacle multidisciplinaire. La mise en scène signée Anne-Marie White donne de la vie aux textes, grâce à une scène à deux niveaux où circulent acteurs et chanteurs. Elle insiste sur le mouvement et la danse, en plus d’un jeu d’éclairage varié, ce qui modernise les œuvres reprises.
Ces artistes ont fait honneur au lancement de cette 30e édition du Festival. Ce coup d’envoi fut bien donné avec un regard vers le passé et l’avenir de la culture franco-ontarienne.
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