KATRINA: Accusations injustifiées
Pendant plus d'une semaine, le monde entier s'est rivé au petit écran. Katrina, tempête aux conséquences dévastatrices, a recouvert d'eau La Nouvelle Orléans. Les médias nous montrent depuis, tant d'images miséreuses et chaotiques.
Chaque média à fait sa montée de lait. Tous ont poussé les hauts cris face à l'inaction et à l'indifférence gouvernementale. Ils ont tout de suite imaginé le pire: c'est l'apocalypse qui s'écrase sur les États-Unis et le racisme qui règne à la Maison Blanche!!
Selon moi, ce point de vue est sensationnaliste. Bien que les dommages et les pertes humaines soient réelles, l'événement est devenu plus grand que nature. Les accusations semblent elles aussi être mal dirigées.
C'est ce que soulignait le chroniqueur David Warrens du Ottawa Citizen (dans « George Bush, the Man », du 11 septembre 2005), qui est d'avis que le Président américain a bien agit. Selon le journaliste, Washington n'a pas la responsabilité de répondre en premier lors de catastrophes naturelles.
De plus, Warrens croit que le simple fait que le président Bush ait fait appel au FEMA deux jours avant le désastre fait preuve d'action et de bonne volonté. Ce serait plutôt de la faute aux gouvernements municipal et de la Louisiane. Ils n'ont pas employés tous les moyens en leur possession pour évacuer ceux qui ne pouvaient le faire. Pensons par exemple aux fameux autobus abandonnés qui auraient pu sauver des vies...
Évidemment, une intervention de secours immédiate de l'armée aurait été souhaitée. Par contre, ceux qui osent comparer la seule journée qu'a pris l'armée américaine pour se rendre en Afghanistan aux cinq jours nécessaires pour mobiliser l'armée à La Nouvelle Orléans ignorent un facteur important!
Déclarer une guerre est un geste prémédité et très calculé. Déménager une armée en catastrophe requiert beaucoup plus de délicatesse. Il faut réorganiser les effectifs et la logistique militaire. Et monter un plan d'attaque avant d'agir ne se fait pas en un instant.
Enfin, il ne faut pas oublier que les États-Unis sont les plus efficaces lorsqu'ils font face à des situations connues. Katrina fut sans pareils, mais je suis persuadée que cette éventualité fera dorénavant partie des préoccupations sécuritaires américaines.
C'est en cassant des oeufs qu'on fait une omelette, et c'est en faisant des erreurs qu'on apprend à prévenir. Espérons que les États-Unis se souviendront de cette bavure-là!
Chaque média à fait sa montée de lait. Tous ont poussé les hauts cris face à l'inaction et à l'indifférence gouvernementale. Ils ont tout de suite imaginé le pire: c'est l'apocalypse qui s'écrase sur les États-Unis et le racisme qui règne à la Maison Blanche!!
Selon moi, ce point de vue est sensationnaliste. Bien que les dommages et les pertes humaines soient réelles, l'événement est devenu plus grand que nature. Les accusations semblent elles aussi être mal dirigées.
C'est ce que soulignait le chroniqueur David Warrens du Ottawa Citizen (dans « George Bush, the Man », du 11 septembre 2005), qui est d'avis que le Président américain a bien agit. Selon le journaliste, Washington n'a pas la responsabilité de répondre en premier lors de catastrophes naturelles.
De plus, Warrens croit que le simple fait que le président Bush ait fait appel au FEMA deux jours avant le désastre fait preuve d'action et de bonne volonté. Ce serait plutôt de la faute aux gouvernements municipal et de la Louisiane. Ils n'ont pas employés tous les moyens en leur possession pour évacuer ceux qui ne pouvaient le faire. Pensons par exemple aux fameux autobus abandonnés qui auraient pu sauver des vies...
Évidemment, une intervention de secours immédiate de l'armée aurait été souhaitée. Par contre, ceux qui osent comparer la seule journée qu'a pris l'armée américaine pour se rendre en Afghanistan aux cinq jours nécessaires pour mobiliser l'armée à La Nouvelle Orléans ignorent un facteur important!
Déclarer une guerre est un geste prémédité et très calculé. Déménager une armée en catastrophe requiert beaucoup plus de délicatesse. Il faut réorganiser les effectifs et la logistique militaire. Et monter un plan d'attaque avant d'agir ne se fait pas en un instant.
Enfin, il ne faut pas oublier que les États-Unis sont les plus efficaces lorsqu'ils font face à des situations connues. Katrina fut sans pareils, mais je suis persuadée que cette éventualité fera dorénavant partie des préoccupations sécuritaires américaines.
C'est en cassant des oeufs qu'on fait une omelette, et c'est en faisant des erreurs qu'on apprend à prévenir. Espérons que les États-Unis se souviendront de cette bavure-là!
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