L'Institut international d'observateurs électoraux se rapproche de son but
La branche canadienne de l'Institut international d'observateurs électoraux a reçu une excellente nouvelle, le 1er décembre dernier. L'Agence canadienne de développement international (ACDI) a accepté de lui accorder une subvention de trois ans, d'une valeur de 531 440 $.
L'entente de contribution n'a pas été simple à obtenir et a nécessité le travail acharné des membres du pendant canadien de l'Institut, plus particulièrement de Doug Rowland, son président, de Jack Murta et de Don Boudria.
La subvention permettra à l'Institut d'entamer la production d’outils nécessaires à la formation d'observateurs électoraux ainsi qu'à la rédaction d’un plan stratégique.
« Nous avons eu un très bon dialogue. Mais en travaillant avec l’ACDI, il y a beaucoup de transactions à faire avant que le projet ne satisfasse à leurs attentes », explique Jack Murta, directeur des programmes internationaux de l’ACEP.
Ces nombreuses heures de va et viens entre l'Institut et l'ACDI ont porté fruit. L’Agence a trouvé une valeur au projet qui s'insère dans ses récents efforts.
Michèle Monnette des relations médiatiques de l'ACDI souligne qu’« au cours de la dernière année, des progrès considérables ont été enregistrés en ce qui a trait à la mobilisation des compétences que le Canada peut offrir pour promouvoir la bonne gouvernance dans les pays en développement. »
Les anciens parlementaires constituent une énorme source de compétences quasiment inutilisée.
« Des gens qui font de l’observation d’élection, il y en a une tonne, mais ceux qui ont pratiqué la politique, qui ont été élus – il n’y en a pas », affirme Don Boudria, vice-président de l'ACEP.
« Cela apporte une crédibilité différente de l’approche technocratique des universitaires qui arrive à telle ou telle conclusion. (...) On aura été soumis au test de la démocratie », renchérit-il.
L'apport de l'Institut risque d'être encore plus grand. « Les Nations-Unies pourront profiter du genre d’expertise que nous et nos partenaires (américains et européens) aurons à offrir », estime Jack Murta.
La coopération est clé
Le conseil administratif de l'Institut regroupe des membres des associations d'ex-parlementaires canadiens, américains et européens.
Le groupe se rencontrera en février, à Strasbourg en France, pour procéder à la création de son plan stratégique. Celui-ci devrait être complété à la fin de cette rencontre, estime Doug Rowland.
À court terme, l'Institut travaillera à la compilation de matériels déjà offerts par d'autres organismes, tels le National Democratic Institute et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. L'Institut modifiera ces outils de formation, manuels d'observation et codes de conduite pour qu'ils correspondent aux besoins des ex-parlementaires.
« Nous espérons que les matériels de formations soient terminés à temps pour la première séance de formation qui aura lieu avant la fin juin 2007 », a fait part M. Rowland. Ce sont entre 25 et 30 anciens parlementaires canadiens qui y participeront cet été.
Les anciens parlementaires canadiens intéressés connaîtront les critères de sélections avant cette date et pourront s’inscrire à la formation.
D'ici trois ans, l'Institut prévoit avoir une centaine d'ex-parlementaires canadiens formés pour l'observation électorale internationale.
Le conseil de l'Institut s'est entendu pour que chaque partenaire partage les frais encourus. Au moment de la rédaction, seul le Canada possédait déjà sa source de financement.
La branche canadienne de l'Institut fait maintenant affaire avec le Bureau de la gouvernance démocratique de l'ACDI. Les employés du Bureau ont été d'une grande aide et le président de l'Institut, M. Rowland, les en remercie.
Pourtant, trois ans peuvent passer bien vite lorsqu'un projet s'envole. Mais M. Rowland pense déjà à l'avenir. « Nous nous préparons déjà à approcher certaines fondations et nous considérons le financement privé », précise-t-il.
-Nathalie Caron
L'entente de contribution n'a pas été simple à obtenir et a nécessité le travail acharné des membres du pendant canadien de l'Institut, plus particulièrement de Doug Rowland, son président, de Jack Murta et de Don Boudria.
La subvention permettra à l'Institut d'entamer la production d’outils nécessaires à la formation d'observateurs électoraux ainsi qu'à la rédaction d’un plan stratégique.
« Nous avons eu un très bon dialogue. Mais en travaillant avec l’ACDI, il y a beaucoup de transactions à faire avant que le projet ne satisfasse à leurs attentes », explique Jack Murta, directeur des programmes internationaux de l’ACEP.
Ces nombreuses heures de va et viens entre l'Institut et l'ACDI ont porté fruit. L’Agence a trouvé une valeur au projet qui s'insère dans ses récents efforts.
Michèle Monnette des relations médiatiques de l'ACDI souligne qu’« au cours de la dernière année, des progrès considérables ont été enregistrés en ce qui a trait à la mobilisation des compétences que le Canada peut offrir pour promouvoir la bonne gouvernance dans les pays en développement. »
Les anciens parlementaires constituent une énorme source de compétences quasiment inutilisée.
« Des gens qui font de l’observation d’élection, il y en a une tonne, mais ceux qui ont pratiqué la politique, qui ont été élus – il n’y en a pas », affirme Don Boudria, vice-président de l'ACEP.
« Cela apporte une crédibilité différente de l’approche technocratique des universitaires qui arrive à telle ou telle conclusion. (...) On aura été soumis au test de la démocratie », renchérit-il.
L'apport de l'Institut risque d'être encore plus grand. « Les Nations-Unies pourront profiter du genre d’expertise que nous et nos partenaires (américains et européens) aurons à offrir », estime Jack Murta.
La coopération est clé
Le conseil administratif de l'Institut regroupe des membres des associations d'ex-parlementaires canadiens, américains et européens.
Le groupe se rencontrera en février, à Strasbourg en France, pour procéder à la création de son plan stratégique. Celui-ci devrait être complété à la fin de cette rencontre, estime Doug Rowland.
À court terme, l'Institut travaillera à la compilation de matériels déjà offerts par d'autres organismes, tels le National Democratic Institute et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. L'Institut modifiera ces outils de formation, manuels d'observation et codes de conduite pour qu'ils correspondent aux besoins des ex-parlementaires.
« Nous espérons que les matériels de formations soient terminés à temps pour la première séance de formation qui aura lieu avant la fin juin 2007 », a fait part M. Rowland. Ce sont entre 25 et 30 anciens parlementaires canadiens qui y participeront cet été.
Les anciens parlementaires canadiens intéressés connaîtront les critères de sélections avant cette date et pourront s’inscrire à la formation.
D'ici trois ans, l'Institut prévoit avoir une centaine d'ex-parlementaires canadiens formés pour l'observation électorale internationale.
Le conseil de l'Institut s'est entendu pour que chaque partenaire partage les frais encourus. Au moment de la rédaction, seul le Canada possédait déjà sa source de financement.
La branche canadienne de l'Institut fait maintenant affaire avec le Bureau de la gouvernance démocratique de l'ACDI. Les employés du Bureau ont été d'une grande aide et le président de l'Institut, M. Rowland, les en remercie.
Pourtant, trois ans peuvent passer bien vite lorsqu'un projet s'envole. Mais M. Rowland pense déjà à l'avenir. « Nous nous préparons déjà à approcher certaines fondations et nous considérons le financement privé », précise-t-il.
-Nathalie Caron
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