Paul Dewar l’emporte haut la main
L’heure était à la fête hier soir au quartier général du candidat néo-démocrate Paul Dewar. C’est avec une avance partielle de 4000 votes que le candidat reçoit le flambeau d’Ed Broadbent dans Ottawa-Centre.
C’est avec bonheur que les résultats ont été annoncés au restaurant Sala San Marco du quartier italien. Tous rivés vers les postes de télévision, les sympathisants de Paul Dewar applaudissaient chaque nouvel élu néo-démocrate. « Je crois que Jack Layton a aidé au succès du NPD mais je crois aussi que c’est un choix politique et que les gens comprennent que le parti est une véritable troisième option, » souligne Lindsey McKay, jeune partisane.
Après le dépouillement de 240 des bureaux de vote de la circonscription, le candidat néo-démocrate avait déjà une avance indéniable face au libéral Richard Mahoney. Sa victoire est sans doute attribuable à la vague de son prédécesseur, Ed Broadbent, qui avait gagné ce siège en 2004 avec une avance de plus de 6000 voies.
Dans son discours de victoire, M. Dewar a d’ailleurs remercié Ed Broadbent pour avoir ramener l’éthique à la politique puis pour avoir redonné le goût aux gens de faire une différence. Puis M. Dewar s’est engagé à réduire la pauvreté chez les jeunes, à continuer les efforts de Kyoto, à respecter l’engagement du Canada de 7% envers les pays d’Afrique et à entamer la réforme démocratique.
Il semble que l’appel aux citoyens de Jack Layton ait porté fruit. « Je supporte le NPD parce qu’il agit pour les gens et parce qu’il entretient les valeurs auxquelles croient les Canadiens, » soutient Nick Taylor-Vaisey, étudiant et supporter du NPD. Pour sa part, Sylvie Bédard a choisi en vue du candidat local : « Je crois que Paul Dewar est un excellent candidat qui sera capable de travailler avec le parti au pouvoir. Il est un excellent négociateur. »
Au niveau national, c’est sans surprise que les conservateurs ont remporté un gouvernement minoritaire. Avec 125 sièges contre 103 pour les libéraux et 51 pour le Bloc puis 29 pour les néo-démocrates, le pays se retrouve dans une position semblable à juin 2004. « Je crois que chaque parti devra être prudent puisqu’ils savent que les électeurs ne veulent pas retourner aux urnes trop tôt, » estime M. Taylor-Vaisey.
Difficultés d’accès
Certains électeurs handicapés n’ont pas pu se rendre aux urnes. C’est ce que dénonce Charles Matthews, éditeur du journal « Access now » s’adressant aux individus aux capacités réduites et lui-même confiné à une chaise roulante. « Comme à l’école Centennial ou à Sandy Hill où personne ne s’est chargé d’enlever la glace sur la rampe d’accès!»
Selon lui, Élections Canada devrait s’assurer la veille de l’élection que tous les bureaux de votes soient accessibles. « Nous avons gagné ici, mais nous aurions peut-être pu récolter dix ou vingt votes de plus, » rajoute M. Matthews.
Certains de ces électeurs ont pu se rendre à l’Hôtel de Ville d’Ottawa pour exercer leur droit de vote.
C’est avec bonheur que les résultats ont été annoncés au restaurant Sala San Marco du quartier italien. Tous rivés vers les postes de télévision, les sympathisants de Paul Dewar applaudissaient chaque nouvel élu néo-démocrate. « Je crois que Jack Layton a aidé au succès du NPD mais je crois aussi que c’est un choix politique et que les gens comprennent que le parti est une véritable troisième option, » souligne Lindsey McKay, jeune partisane.
Après le dépouillement de 240 des bureaux de vote de la circonscription, le candidat néo-démocrate avait déjà une avance indéniable face au libéral Richard Mahoney. Sa victoire est sans doute attribuable à la vague de son prédécesseur, Ed Broadbent, qui avait gagné ce siège en 2004 avec une avance de plus de 6000 voies.
Dans son discours de victoire, M. Dewar a d’ailleurs remercié Ed Broadbent pour avoir ramener l’éthique à la politique puis pour avoir redonné le goût aux gens de faire une différence. Puis M. Dewar s’est engagé à réduire la pauvreté chez les jeunes, à continuer les efforts de Kyoto, à respecter l’engagement du Canada de 7% envers les pays d’Afrique et à entamer la réforme démocratique.
Il semble que l’appel aux citoyens de Jack Layton ait porté fruit. « Je supporte le NPD parce qu’il agit pour les gens et parce qu’il entretient les valeurs auxquelles croient les Canadiens, » soutient Nick Taylor-Vaisey, étudiant et supporter du NPD. Pour sa part, Sylvie Bédard a choisi en vue du candidat local : « Je crois que Paul Dewar est un excellent candidat qui sera capable de travailler avec le parti au pouvoir. Il est un excellent négociateur. »
Au niveau national, c’est sans surprise que les conservateurs ont remporté un gouvernement minoritaire. Avec 125 sièges contre 103 pour les libéraux et 51 pour le Bloc puis 29 pour les néo-démocrates, le pays se retrouve dans une position semblable à juin 2004. « Je crois que chaque parti devra être prudent puisqu’ils savent que les électeurs ne veulent pas retourner aux urnes trop tôt, » estime M. Taylor-Vaisey.
Difficultés d’accès
Certains électeurs handicapés n’ont pas pu se rendre aux urnes. C’est ce que dénonce Charles Matthews, éditeur du journal « Access now » s’adressant aux individus aux capacités réduites et lui-même confiné à une chaise roulante. « Comme à l’école Centennial ou à Sandy Hill où personne ne s’est chargé d’enlever la glace sur la rampe d’accès!»
Selon lui, Élections Canada devrait s’assurer la veille de l’élection que tous les bureaux de votes soient accessibles. « Nous avons gagné ici, mais nous aurions peut-être pu récolter dix ou vingt votes de plus, » rajoute M. Matthews.
Certains de ces électeurs ont pu se rendre à l’Hôtel de Ville d’Ottawa pour exercer leur droit de vote.
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