Mobilisation citoyenne au recyclage à Ottawa
Alors que les effets du changement climatique commencent à se faire sentir par les Canadiens et que le gouvernement fédéral relance son plan vert, la ville d'Ottawa met l'accent sur le recyclage. Sa campagne « Repensez les déchets » a le haut de l'affiche, dans le but de renforcer les habitudes vertes de ces citoyens.
La ville d'Ottawa génère en moyenne 310 000 tonnes de déchets annuellement. Ce nombre est comparable au poids de 70 000 éléphants africains, de quoi faire tout un gâchis! De plus, selon la Ville, une grande partie de ces déchets est pourtant recyclables.
Ottawa, ses 865 500 résidents et ses nombreuses entreprises privées et publiques ont jeté plus d'un million de dollars de matière recyclable en 2005.
Le programme « Repensez les déchets » a été mis sur pied dans le but d'améliorer la performance ottavienne. Celle-ci traîne de la patte comparativement à certaines autres municipalités canadiennes.
Seulement 33 % des déchets d'Ottawa sont détournés des sites d'enfouissement, contre plus de 40 % à Toronto, Vancouver, Halifax et Edmonton. Selon Wendy Redfern, assistante administrative aux Services et Travaux publics de la Ville, Ottawa espère atteindre cet objectif d’ici décembre 2007.
N’en jetez plus, la cour est pleine
En moyenne, chaque Canadien produit 2,7 kg de déchets par jour, pour un total de 31 millions de tonnes par année.
Le problème des déchets est d’une grande importance à Ottawa et partout en Amérique du Nord, où les municipalités manquent rapidement d’espace dans leurs sites d’enfouissement.
C’est particulièrement le problème d’Ottawa, qui possède deux dépotoirs municipaux et qui fait affaire avec deux sites privés. Les déchets s’accumulent trop vite.
« Sans expansion, le dépotoir de Carp sera rempli en 2009 et le dépotoir de Navan en 2011 », précise Mme Redfern.
L’agrandissement du dépotoir du chemin Trail a été récemment autorisé. Mais il devrait quand même être rempli d’ici 2018, selon la porte-parole.
La Ville soutient qu'il est d’ailleurs deux fois plus économique de procéder au recyclage qu'il en est de faire le traitement des déchets. En 2005, la collecte, le tri et la mise en marché des produits recyclés ont coûté 44 $ par tonne, comparativement à 90 $ par tonne de déchets.
Le recyclage comme moteur économique
La vente de produits récupérés fait partie de l'économie locale et permet de subventionner plusieurs projets. Elle a rapporté huit millions $ en 2005 et plus de 52 millions $ depuis ses débuts il y a neuf ans.
« Les profits des produits recyclés sont appliqués aux frais d’exploitation, de collecte et de traitement des objets recyclés », explique Wendy Redfern.
Mais qu’arrive-t-il aux produits que la Ville revend ? Les plastiques sont transformés en chaises de jardin, en équipement de terrains de jeu, en t-shirts synthétiques ou en sacs de couchage.
Le papier et le carton redeviennent livres, papier recyclé, papier hygiénique, matériaux isolants pour les maisons ou emballage pour les œufs.
De plus, d’autres produits – qui ne peuvent pas être déposés dans les bacs de la Ville – sont repris par certains détaillants qui s’occuperont de les revendre ou de les récupérer.
Intitulé « Rapportez-les », le programme vise le recyclage des pièces automobiles, des articles de jardinage, des médicaments et outils médicaux, des pièces électroniques et des produits ménagers.
-Nathalie Caron
La ville d'Ottawa génère en moyenne 310 000 tonnes de déchets annuellement. Ce nombre est comparable au poids de 70 000 éléphants africains, de quoi faire tout un gâchis! De plus, selon la Ville, une grande partie de ces déchets est pourtant recyclables.
Ottawa, ses 865 500 résidents et ses nombreuses entreprises privées et publiques ont jeté plus d'un million de dollars de matière recyclable en 2005.
Le programme « Repensez les déchets » a été mis sur pied dans le but d'améliorer la performance ottavienne. Celle-ci traîne de la patte comparativement à certaines autres municipalités canadiennes.
Seulement 33 % des déchets d'Ottawa sont détournés des sites d'enfouissement, contre plus de 40 % à Toronto, Vancouver, Halifax et Edmonton. Selon Wendy Redfern, assistante administrative aux Services et Travaux publics de la Ville, Ottawa espère atteindre cet objectif d’ici décembre 2007.
N’en jetez plus, la cour est pleine
En moyenne, chaque Canadien produit 2,7 kg de déchets par jour, pour un total de 31 millions de tonnes par année.
Le problème des déchets est d’une grande importance à Ottawa et partout en Amérique du Nord, où les municipalités manquent rapidement d’espace dans leurs sites d’enfouissement.
C’est particulièrement le problème d’Ottawa, qui possède deux dépotoirs municipaux et qui fait affaire avec deux sites privés. Les déchets s’accumulent trop vite.
« Sans expansion, le dépotoir de Carp sera rempli en 2009 et le dépotoir de Navan en 2011 », précise Mme Redfern.
L’agrandissement du dépotoir du chemin Trail a été récemment autorisé. Mais il devrait quand même être rempli d’ici 2018, selon la porte-parole.
La Ville soutient qu'il est d’ailleurs deux fois plus économique de procéder au recyclage qu'il en est de faire le traitement des déchets. En 2005, la collecte, le tri et la mise en marché des produits recyclés ont coûté 44 $ par tonne, comparativement à 90 $ par tonne de déchets.
Le recyclage comme moteur économique
La vente de produits récupérés fait partie de l'économie locale et permet de subventionner plusieurs projets. Elle a rapporté huit millions $ en 2005 et plus de 52 millions $ depuis ses débuts il y a neuf ans.
« Les profits des produits recyclés sont appliqués aux frais d’exploitation, de collecte et de traitement des objets recyclés », explique Wendy Redfern.
Mais qu’arrive-t-il aux produits que la Ville revend ? Les plastiques sont transformés en chaises de jardin, en équipement de terrains de jeu, en t-shirts synthétiques ou en sacs de couchage.
Le papier et le carton redeviennent livres, papier recyclé, papier hygiénique, matériaux isolants pour les maisons ou emballage pour les œufs.
De plus, d’autres produits – qui ne peuvent pas être déposés dans les bacs de la Ville – sont repris par certains détaillants qui s’occuperont de les revendre ou de les récupérer.
Intitulé « Rapportez-les », le programme vise le recyclage des pièces automobiles, des articles de jardinage, des médicaments et outils médicaux, des pièces électroniques et des produits ménagers.
-Nathalie Caron
Commentaires