Lèvres entrouvertes, rejoignez-vous!
Tendre, affamé, amoureux, ravageur, affectueux, sensuel, éveilleur... Le baiser se retrouve sur toutes les lèvres!
L'art du baiser ne date pas du dernier siècle. On le retrouve dans la mythologie comme dans les contes de fées. Il a le pouvoir de transformer la grenouille en prince charmant comme il a su réveiller la Belle au bois dormant.
L'auteure et journaliste Julie Enfield fait connaître les détails les plus obscurs de la bise dans son essai Une petite histoire du baiser (Kiss and Tell: An intimate history of kissing, ed. Harper-Collins), publié en janvier 2004.
Le baiser, maintenant glorifié grâce au cinéma hollywoodien et à l'émancipation des femmes, n'a pas toujours été aussi bien vu. Mme Enfield explique que vers la moitié du 16e siècle, à Naples en Italie, l'embrassade en public était complètement interdite.
L'Église, qui détenait un énorme pouvoir, percevait le baiser comme un blasphème. Embrasser quelqu'un en public pouvait mener à la prison à vie, à moins qu’un ecclésiastique nous attrape, ce qui valait alors la peine de mort !
Le baiser inné
Certains anthropologues associent le baiser au principe de prémastication, alors que la mère devait mâcher la nourriture avant de la donner à ses petits.
Par contre, d'autres experts soutiennent qu'embrasser provient du plaisir tactile et de la passion de l'être humain pour le toucher. Mais peu importe sa véritable cause, le baiser constitue un instinct naturel.
Mme Enfield explique que le toucher est d'ailleurs le premier sens acquis dans l'utérus maternel. De plus, vers le quatrième mois du développement, le fœtus est déjà capable de presser ses lèvres fermement.
Mais qu'est-ce qui donne au baiser son grand attrait? La réponse se trouve dans la chimie même de l'être humain. D'abord, le toucher entraîne la production d'endorphines dans le cerveau, qui atténue la douleur et crée un sentiment d'euphorie.
Deuxièmement, au moment d'embrasser autrui, le corps sécrète de l'ocytocine, une hormone puissante qui elle aussi entraîne un sentiment de bien-être.
Troisièmement, les phéromones qui se retrouvent à plusieurs endroits de notre corps, dont dans notre salive, attirent le sexe opposé.
Mais la chimie se joint également à la physiologie. Certaines études, explique Julie Enfield, ont démontré qu'embrasser passionnément entraîne une activité musculaire rythmique qui stimule les ondes alpha du cerveau, les mêmes qui s'animent en méditant profondément.
Rouge sensualité
La tradition de se colorer les lèvres ne date pas d’hier non plus. Symbole de vitalité et de sensualité, le rouge à lèvres a pris plusieurs formes.
Les Égyptiennes de l'Antiquité se teignaient les lèvres avec de la glaise couleur rouille. Cléopâtre, elle, avait l'habitude de se les colorer avec une pâte faite de carapaces de coccinelles broyées.
De plus, à l'époque élisabéthaine, les femmes se rendaient plus désirables en appliquant de la purée de pétales de roses ou de géranium sur leurs lèvres.
Bien que les teintes de rouge à lèvres aient évolué avec le temps, la couleur de choix demeure le rouge. Mme Enfield rapporte que plusieurs études démontrent que le rouge a tendance à accélérer notre rythme métabolique de 13,4 %.
La couleur accroît la circulation sanguine et stimule la production de globule rouge. Le rouge passionné demeurera toujours la couleur de la séduction et du danger. De quoi mieux apprécier vos baisers enflammés. Bonne Saint-Valentin !
-Nathalie Caron
L'art du baiser ne date pas du dernier siècle. On le retrouve dans la mythologie comme dans les contes de fées. Il a le pouvoir de transformer la grenouille en prince charmant comme il a su réveiller la Belle au bois dormant.
L'auteure et journaliste Julie Enfield fait connaître les détails les plus obscurs de la bise dans son essai Une petite histoire du baiser (Kiss and Tell: An intimate history of kissing, ed. Harper-Collins), publié en janvier 2004.
Le baiser, maintenant glorifié grâce au cinéma hollywoodien et à l'émancipation des femmes, n'a pas toujours été aussi bien vu. Mme Enfield explique que vers la moitié du 16e siècle, à Naples en Italie, l'embrassade en public était complètement interdite.
L'Église, qui détenait un énorme pouvoir, percevait le baiser comme un blasphème. Embrasser quelqu'un en public pouvait mener à la prison à vie, à moins qu’un ecclésiastique nous attrape, ce qui valait alors la peine de mort !
Le baiser inné
Certains anthropologues associent le baiser au principe de prémastication, alors que la mère devait mâcher la nourriture avant de la donner à ses petits.
Par contre, d'autres experts soutiennent qu'embrasser provient du plaisir tactile et de la passion de l'être humain pour le toucher. Mais peu importe sa véritable cause, le baiser constitue un instinct naturel.
Mme Enfield explique que le toucher est d'ailleurs le premier sens acquis dans l'utérus maternel. De plus, vers le quatrième mois du développement, le fœtus est déjà capable de presser ses lèvres fermement.
Mais qu'est-ce qui donne au baiser son grand attrait? La réponse se trouve dans la chimie même de l'être humain. D'abord, le toucher entraîne la production d'endorphines dans le cerveau, qui atténue la douleur et crée un sentiment d'euphorie.
Deuxièmement, au moment d'embrasser autrui, le corps sécrète de l'ocytocine, une hormone puissante qui elle aussi entraîne un sentiment de bien-être.
Troisièmement, les phéromones qui se retrouvent à plusieurs endroits de notre corps, dont dans notre salive, attirent le sexe opposé.
Mais la chimie se joint également à la physiologie. Certaines études, explique Julie Enfield, ont démontré qu'embrasser passionnément entraîne une activité musculaire rythmique qui stimule les ondes alpha du cerveau, les mêmes qui s'animent en méditant profondément.
Rouge sensualité
La tradition de se colorer les lèvres ne date pas d’hier non plus. Symbole de vitalité et de sensualité, le rouge à lèvres a pris plusieurs formes.
Les Égyptiennes de l'Antiquité se teignaient les lèvres avec de la glaise couleur rouille. Cléopâtre, elle, avait l'habitude de se les colorer avec une pâte faite de carapaces de coccinelles broyées.
De plus, à l'époque élisabéthaine, les femmes se rendaient plus désirables en appliquant de la purée de pétales de roses ou de géranium sur leurs lèvres.
Bien que les teintes de rouge à lèvres aient évolué avec le temps, la couleur de choix demeure le rouge. Mme Enfield rapporte que plusieurs études démontrent que le rouge a tendance à accélérer notre rythme métabolique de 13,4 %.
La couleur accroît la circulation sanguine et stimule la production de globule rouge. Le rouge passionné demeurera toujours la couleur de la séduction et du danger. De quoi mieux apprécier vos baisers enflammés. Bonne Saint-Valentin !
-Nathalie Caron
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