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Affichage des messages du 2005

Langues officielles : enfin du mordant

L’adoption aux communes du projet de loi S-3 augure bien pour les minorités linguistiques. Après 35 ans de la Loi sur les langues officielles, la Commissaire Dyane Adam déplorait justement l’absence de recours légal aux minorités linguistiques contre le gouvernement. Le projet de loi S-3, déjà mort plusieurs fois au feuilleton, a enfin reçu l’approbation des élus à la Chambre des communes. Seuls les députés du Bloc se sont opposés au projet. S’il reçoit l’appui du Sénat, S-3 donnera recours aux minorités en vertu de la Loi sur les langues officielles. La loi n’est pour le moment qu’un énoncé de principe dont l’application repose sur la bonne volonté du gouvernement. « Il est temps que le gouvernement fédéral donne aux minorités des outils pour se défendre. L’adoption du projet de loi S-3 devrait nous permettre de le faire. Nous serons désormais capables d’aller devant les tribunaux quand nous le jugerons nécessaire, » explique Jean-Guy Rioux, le président de la Fédération des communaut

Les gangs de rue: fléau aux racines profondes

Les gangs de jeunes fourmillent aux États-Unis et au Canada. Leur violence menace l’intégrité de la société. Pourtant, bien que l’existence des gangs de rue ne surprenne plus, leur nombre et leur notoriété continuent de s’accroître depuis vingt ans. Les causes de cette situation seront explicitées dans ce texte. En plus d’entrevoir les effets liés, certaines solutions seront présentées en vue de résoudre cette impasse. Bien que le phénomène des gangs ne soit pas nouveau, il semble avoir gagné en popularité et en importance au cours des deux dernières décennies. Leur apparition date du début du XXe siècle. Au cours des années 1980, ils deviennent un fléau national aux États-Unis. Aujourd’hui, les gangs de rue se retrouvent partout en Amérique du Nord et sont solidement ancrés dans la culture urbaine. La récente recrudescence est visible dans les grands centres, mais aussi dans les banlieues et les écoles. Les gestes de violence commis par les gangs gagnent en sévérité, de sorte que le p

Rien n'empêche le piratage au Canada

Le piratage informatique est une réalité qui marque le réseau Internet. Les industries qui se voient victimes du vol de leur propriété réagissent fortement et exige l’appui de l’État, sans toujours obtenir l’aide souhaitée. Nous étudierons le pourquoi du manque d’appui fourni à l’industrie, les répercussions de cette carence et les solutions entrevues pour répondre au problème. Depuis l’avènement d’Internet haute vitesse, le partage de fichiers musicaux est devenu monnaie courante. La multiplication des logiciels de téléchargement et des sites de piratage facilite l’accès public à une foule de chansons toutes censées être protégées par la Loi sur le droit d’auteur. Bien que l’industrie du disque dénonce le phénomène, le Canada ne prend toujours aucune mesure pour le stopper. La passivité apparente du Canada est due aux dispositions du droit. D’abord, il est tout à fait légal de produire une copie de ses disques. Cela fait partie des précautions dont peuvent se prévaloir les individus,

Les syndicats s’acharnent sur Wal-Mart

Les employés syndiqués de l’ancien magasin Wal-Mart de Jonquière, ont reçu une bonne nouvelle. La Commission des relations du travail (CRT) vient d’accorder une petite victoire à ces travailleurs. Selon la Commission, le détaillant ne présenterait pas les signes d’une fermeture habituelle. C’est ce qui fait dire aux ex-employés que le magasin aurait fermé ses portes en réponse au mouvement de syndicalisation qui régnait. Pourtant, Wal-Mart cite des difficultés économiques s’étendant sur plusieurs mois et nuisant à la rentabilité du magasin de Jonquière. Ceci pourrait valoir une indemnisation aux syndiqués, vu le caractère incertain de ces motifs. Le magasin qui a fermé ses portes il y a quelques mois, possède toujours la propriété dans laquelle l’entreprise faisait affaires. Plusieurs soulignent l’incongruité entre le prétexte économique de la chaîne et le fait qu’elle possède toujours le complexe. Selon la décision de la CRT, cela sera une « indication que l’exploitant se garde une po

En faveur d’un refuge généreux

La Cité collégiale, collège francophone à Ottawa, accueillera bientôt un étudiant réfugié dans ses classes. Ses étudiants ont voté en faveur du parrainage – à même leurs frais de scolarité – d’un jeune qui n’a pu compléter ses études. Le vote cherchait à savoir si les étudiants acceptaient une légère augmentation des droits de scolarité – de moins de 0,1% – pour parrainer un étudiant qui n’a pu terminer ses études à cause de la guerre et de la violence. L’argent récolté permettra de payer le logement, l’habillement et les autres frais du jeune au Canada. À la suite du scrutin des 19 et 20 octobre 2005, le oui l’a remporté avec 88,6% des votes. Le taux minimum de participation de 10% a été dépassé par 2,6 points. La demande de référendum provenait du Comité local de l’EUMC, un groupe d’étudiants et de membres du personnel du Collège. L’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) est une association qui prône le développement humain via l’éducation et la formation. « Unique au Cana

KATRINA: Accusations injustifiées

Pendant plus d'une semaine, le monde entier s'est rivé au petit écran. Katrina , tempête aux conséquences dévastatrices, a recouvert d'eau La Nouvelle Orléans. Les médias nous montrent depuis, tant d'images miséreuses et chaotiques. Chaque média à fait sa montée de lait. Tous ont poussé les hauts cris face à l'inaction et à l'indifférence gouvernementale. Ils ont tout de suite imaginé le pire: c'est l'apocalypse qui s'écrase sur les États-Unis et le racisme qui règne à la Maison Blanche!! Selon moi, ce point de vue est sensationnaliste. Bien que les dommages et les pertes humaines soient réelles, l'événement est devenu plus grand que nature. Les accusations semblent elles aussi être mal dirigées. C'est ce que soulignait le chroniqueur David Warrens du Ottawa Citizen (dans « George Bush, the Man », du 11 septembre 2005), qui est d'avis que le Président américain a bien agit. Selon le journaliste, Washington n'a pas la responsabilité

Détails supplémentaires

Suite à ma rencontre avec Jean-François Bertrand hier, j'ai eu des détails supplémentaires sur l'emploi que je risque fortement d'occuper cet automne. L'Express va bientôt s'épandre à l'Ouest de la rue Bronson. Le tirage va passer de 8 000 copies à 12 000 copies et on prévoit même la production de deux éditions mettant en premières pages les nouvelles respectives au public de chaque secteur de la ville. Les résidents de l'Ouest vont maintenant avoir la chance d'être représentés dans un hebdomadaire francophone! Ce qui n'est pas négligeable au plan de la culture francophone à Ottawa. Je vais sans doute m'occuper de trouver les nouvelles importantes de la semaine pour le secteur ouest de la ville. Pour cela, j'ai déjà commencé à me préparer une liste de contacts. Sur cette liste figure en particulier, les conseillés municipaux pour les quartiers et les écoles primaires et secondaires de l'Ouest d'Ottawa. Tout ceci risque de créer beauc

Quelle surprise!

Il y a quelques jours j'ai reçu un courriel de Jean-François Bertrand. Entre autres choses, il m'a annoncé qu'il avait un emploi à temps partiel à m'offrir, débutant à la fin septembre. Je dois le rencontrer ce soir pour discuter des détails et pour régler d'autres questions. Je dois avouer que je suis pas mal excitée par cette progression rapide dans le monde du journalisme. Je ne sais pas exactement ce qu'il planifie me donner comme travail, mais d'une façon ou d'une autre c'est quelque chose de solide à mettre sur mon curriculum vitae. Je me souviens que mes parents m'avaient prédit l'avènement d'un emploi chez l'Express d'Orléans, car ils ont souligné que dans la lettre de référence que Jean-François m'a écrite pour la bourse de la Fondation Donatien Frémont, il mentionne qu'il serait prêt à me référer à un comparse, et que "je n'hésiter ai pas à l'engager". Cette formulation au futur simple, indiqua

Laurence Jalbert et Muna Mingole sur scène

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Par: Nathalie Caron L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Laurence Jalbert et ses invités ont fait chanter et danser le public du Franco, samedi dernier. En première partie, Muna Mingole a partagé ses rythmes africains. Laurence Jalbert a présenté un spectacle teinté d’intimité et de confidences. Elle a chanté avec ses amis, Dan Bigras, Stéphanie Lapointe et Véronique Claveau. Le tout a commencé avec une performance de Dan Bigras. Il a épaté le public avec une mélodie blues au piano. Il a ensuite interprété quelques-uns de ses classiques, comme les Trois petits cochons et Tue-moi. Laurence Jalbert est montée sur scène peu après pour interpréter un duo avec lui. Dan Bigras en a profité pour glisser quelques blagues entre ses chansons. « C’est la première fois que je le vois. Mais Dan a toujours été drôle. Il dit sa façon de pener, » dit Claire L., une spectatrice. Malgré quelques difficultés techniques, Laurence Jalbert prit le contrôle de la scène. Elle a interprété une douza

Le retour en force

Par: Nathalie Caron L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Après 30 ans de célébration de la francophonie en Ontario, un moment de réflexion sur le passé et le présent du Franco permet de voir que cet événement n’est pas près de s’éteindre. Le Festival franco est « un excellent outil pour promouvoir la francophonie en Ontario, et c’est son but depuis le début, » explique Lucie Boileau, la présidente du Festival franco-ontarien. Le Festival a vu le jour en 1976, sous le nom de la « Semaine française ». Contrepartie aux célébrations de la ville de Bytown, la semaine s’articulait autour de la Saint-Jean-Baptiste. Et son but était politique, rajoute la présidente. Permettre aux francophones de la région de s’afficher culturellement. « Dans les années 1970, le terme ‘Franco-Ontarien’ commence à être à la mode grâce aux artistes comme André Paiement ou Patrice Desbiens. » Ainsi naît l’identité franco-ontarienne, précise Mme Boileau. À ses débuts le Festival n’avait pas beaucoup de co

Un lancement réussi pour la 30e édition du Franco

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Par: Nathalie Caron L'Express d'Orléans, le 30 juin 2005 – Le Festival franco-ontarien a lancé sa 30e édition, jeudi dernier à l’Astrolab. Ce rendez-vous champêtre a mis en vedette une trentaine d’artistes de la scène et leur fierté d’être francophones. Le Festival a débuté avec la voix de Stéphanie Rideout, gagnante du prix de la meilleure interprète au concours Ontario Pop 2004. La jeune Orléanaise, accompagnée par trois musiciens, a chanté avec âme des mélodies rythmées autant que des balades mélancoliques. Elle a interprété parmi d’autres chansons, Tandem et Immortelle. Tricia Foster, pour sa part, a démontré ses talents d’auteure-compositeure. Sa voix, mêlée aux arrangements jazzés et aux harmoniques, est puissante et habile. Grâce à ses chansons de style « folk-urbain » elle exprime un message social et parle des tracas du quotidien. Nus pieds sur scène, elle raconte sa vie avec un brin d’humour : travail, déménagements et être Franco-Ontarienne, cette « identité gravée d

Exercice de rédaction

Je viens tout juste de lire une bonne partie du livre de Line Ross, L'écriture de presse: l'art d'informer . Ce livre offre une foule d'informations sur comment rédiger correctement en journalisme écrit. En passant par l'organisation d'un plan efficace, le modèle en tuyau de poêle et la pyramide inversée. De plus l'auteure traite du lead et donne des conseils sur ce qui est à évité. Comme exercice, elle recommande de réécrire quelques leads faibles trouvé à même les jounaux. Je vais donc procéder à cet exercice: ma source est la Biblio Branchée, une base de donnée qui affiche les articles de plusieurs journaux francophones canadiens. La Presse Nouvelles générales, vendredi 3 juin 2005, p. A1 Sondage CROP-LA PRESSE Duceppe supplante toujours Landry Québec - L'étoile de Bernard Landry brille davantage qu'il y a quelques mois, mais l'ensemble des électeurs, même les péquistes, estiment que Gilles Duceppe ferait une meilleure performance à la barre d

In Other News

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7up's new commercial campaign: In the past few weeks, you may have noticed a commercial campaign featuring a boiling city-scape in mid summer: " Beware the Heat ". During the initial advertisement, there is absolutely no mention of any brand name or logo. It is entirely mysterious. However during one viewing of the commercial, looking attentively, I tried to discern a brand logo which would be hidden - feeling certain I would not be disappointed. In doing so, I have the strong feeling that I saw a Coca-Cola logo on a wooden fence of a construction site for a second. Later in the month, the product was revealed on an alternate version of the commercial. It was 7up, however, a company partly affiliated to Pepsi. " Pepsi-QTG " seems to be running the contest, a section of Pepsi-Cola Canada. Beware the Heat: The commercial spots are featured on the website. In large is the ending of a new commercial, featuring the 7up brand. Looking into this further, it appears t

Here and Now

Behind the scenes of the media industry: I am a student in jounalism in a combined program with the University of Ottawa and La Cite Collegiale. I have finished my second year and am preparing to transfer to the applied stage of my degree. I would like to offer some of my knowlegde and reflexions regarding the media and the press (in Canada, mainly) over the next few months. This is also an occasion for me to review with you the main notions of media studies; these notions will be necessary to the course I am in the process of preparing for next year's Enrichment Mini-Courses at the University. http://www.emcp-pmce.org Reading up: To refresh my memory on some of the fundamentals of journalism I made a trip to the library and found a couple of interesting books. Le metier de journaliste by Pierre Sormany : An excellent manual-type book exploring the ideals and realities of working as a journalist. He also goes relatively deep in the different genres of news articles, titling tech