Messages

Affichage des messages du décembre, 2006

Un combat à rendre sourd

Dans cette salle de comité du Parlement, le pouls est tendu. On y entend le murmure ininterrompu des traducteurs s’échappant des écouteurs. La ventilation bruyante comble la pièce pendant que les haut-parleurs amplifient les paroles des membres du comité. Chaque pas résonne sur la tuile; chaque mouvement fait crisser les fauteuils de cuir. Les tasses à café tintent discrètement contre leurs soucoupes. On distingue même le griffonnement des stylos s’agitant sur le papier. Alors que Scott Simser, avocat spécialiste en finance et en question de droits de l’homme, doit s’adresser au comité parlementaire du Patrimoine portant sur le Programme de contestation judiciaire, rien de cela n’existe pour lui. Scott Simser est sourd. « Je suis sourd depuis la naissance, j’ai toujours été profondément sourd », explique M. Simser par voie de courriel, son principal moyen de communication avec ses clients. Capable de lire sur les lèvres mais parlant avec peine, c’est de fil en aiguille que l’avocat est

Libre marché prôné en téléphonie locale

L’élimination des plafonds tarifaires en téléphonie locale, annoncée le 11 décembre par le ministre de l’Industrie Maxime Bernier, contredit la décision précédente du CRTC. Cette proposition imposée par le gouvernement pourrait sonner le début de la fin pour l’organisme réglementaire. Le ministre Bernier a demandé au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de se fier davantage à la concurrence en matière de téléphonie locale. Cette proposition vise l’élimination des plafonds tarifaires et des limites imposées aux grands fournisseurs par le CRTC. Le gouvernement exige que le Conseil ne réglemente qu’en cas de nécessité, là où il existe un fort monopole. Selon le ministère, ces changements seront bénéfiques pour la population. « Ça va améliorer les services, augmenter le nombre de choix de services et ramener des prix compétitifs », a indiqué Marc-André Plouffe, attaché de presse du ministre Bernier, lors d’un entretien téléphonique. Pierre Bélanger, pro

HD-DVD contre Blu-ray : En quête de la domination du marché

Le format DVD qui s’est généralisé pendant la dernière décennie laissera bientôt sa place. Pour compliquer les choses davantage, les acheteurs auront à choisir entre deux formats sans savoir lequel deviendra la norme. HD-DVD et Blu-ray sont les deux prétendants à la domination du marché multimédia. Ces deux technologies, semblables quant à leur qualité visuelle, diffèrent surtout par leur capacité d’emmagasinage de données. Blu-ray domine sur ce plan, puisqu’un disque compte entre 25 et 50 gigaoctets (Go). Les disques HD-DVD ne contiennent qu’entre 15 et 30 Go, mais au besoin pourraient monter jusqu’à 45 Go. « Du point de vue des consommateurs, HD-DVD risque de l’emporter puisqu’il contient le nom DVD, un nom connu qui donne confiance », explique Brian Joseph, journaliste indépendant expert en nouvelles technologies. Plusieurs consommateurs s’inquiètent d’avoir à renouveler leur collection complète pour s’adapter au changement technologique. Les deux compagnies soutiennent que les DVD

L’industrie canadienne mise sur l’énergie alternative

Le secteur privé canadien investit deux fois plus dans la recherche et le développement de nouvelles formes d'énergies qu’il y a dix ans. Pour leur part, les investissements en technologies nucléaires et en transport d’énergie perdent de la vitesse. Selon une étude publiée hier par Statistique Canada, les dépenses vouées à l’innovation énergétique se sont chiffrées à 204 millions $ en 2003. Ceci représente une augmentation de plus de moitié depuis 1993, alors que seulement 15% des ressources était attribué à ce domaine. Statistique Canada précise que 31% des 204 millions $ investis par les entreprises privées est voué aux formes d’énergies alternatives. Les investissements accordés aux quatre autres branches de recherche et de développement ont généralement faiblis. Ces domaines sont les combustibles fossiles, les technologies nucléaires, le transport et la transmission d'énergie et l'économie énergétique. La technologie nucléaire est passée de 12 % à 8 % du total des dépen