Messages

Affichage des messages du décembre, 2005

Langues officielles : enfin du mordant

L’adoption aux communes du projet de loi S-3 augure bien pour les minorités linguistiques. Après 35 ans de la Loi sur les langues officielles, la Commissaire Dyane Adam déplorait justement l’absence de recours légal aux minorités linguistiques contre le gouvernement. Le projet de loi S-3, déjà mort plusieurs fois au feuilleton, a enfin reçu l’approbation des élus à la Chambre des communes. Seuls les députés du Bloc se sont opposés au projet. S’il reçoit l’appui du Sénat, S-3 donnera recours aux minorités en vertu de la Loi sur les langues officielles. La loi n’est pour le moment qu’un énoncé de principe dont l’application repose sur la bonne volonté du gouvernement. « Il est temps que le gouvernement fédéral donne aux minorités des outils pour se défendre. L’adoption du projet de loi S-3 devrait nous permettre de le faire. Nous serons désormais capables d’aller devant les tribunaux quand nous le jugerons nécessaire, » explique Jean-Guy Rioux, le président de la Fédération des communaut

Les gangs de rue: fléau aux racines profondes

Les gangs de jeunes fourmillent aux États-Unis et au Canada. Leur violence menace l’intégrité de la société. Pourtant, bien que l’existence des gangs de rue ne surprenne plus, leur nombre et leur notoriété continuent de s’accroître depuis vingt ans. Les causes de cette situation seront explicitées dans ce texte. En plus d’entrevoir les effets liés, certaines solutions seront présentées en vue de résoudre cette impasse. Bien que le phénomène des gangs ne soit pas nouveau, il semble avoir gagné en popularité et en importance au cours des deux dernières décennies. Leur apparition date du début du XXe siècle. Au cours des années 1980, ils deviennent un fléau national aux États-Unis. Aujourd’hui, les gangs de rue se retrouvent partout en Amérique du Nord et sont solidement ancrés dans la culture urbaine. La récente recrudescence est visible dans les grands centres, mais aussi dans les banlieues et les écoles. Les gestes de violence commis par les gangs gagnent en sévérité, de sorte que le p

Rien n'empêche le piratage au Canada

Le piratage informatique est une réalité qui marque le réseau Internet. Les industries qui se voient victimes du vol de leur propriété réagissent fortement et exige l’appui de l’État, sans toujours obtenir l’aide souhaitée. Nous étudierons le pourquoi du manque d’appui fourni à l’industrie, les répercussions de cette carence et les solutions entrevues pour répondre au problème. Depuis l’avènement d’Internet haute vitesse, le partage de fichiers musicaux est devenu monnaie courante. La multiplication des logiciels de téléchargement et des sites de piratage facilite l’accès public à une foule de chansons toutes censées être protégées par la Loi sur le droit d’auteur. Bien que l’industrie du disque dénonce le phénomène, le Canada ne prend toujours aucune mesure pour le stopper. La passivité apparente du Canada est due aux dispositions du droit. D’abord, il est tout à fait légal de produire une copie de ses disques. Cela fait partie des précautions dont peuvent se prévaloir les individus,

Les syndicats s’acharnent sur Wal-Mart

Les employés syndiqués de l’ancien magasin Wal-Mart de Jonquière, ont reçu une bonne nouvelle. La Commission des relations du travail (CRT) vient d’accorder une petite victoire à ces travailleurs. Selon la Commission, le détaillant ne présenterait pas les signes d’une fermeture habituelle. C’est ce qui fait dire aux ex-employés que le magasin aurait fermé ses portes en réponse au mouvement de syndicalisation qui régnait. Pourtant, Wal-Mart cite des difficultés économiques s’étendant sur plusieurs mois et nuisant à la rentabilité du magasin de Jonquière. Ceci pourrait valoir une indemnisation aux syndiqués, vu le caractère incertain de ces motifs. Le magasin qui a fermé ses portes il y a quelques mois, possède toujours la propriété dans laquelle l’entreprise faisait affaires. Plusieurs soulignent l’incongruité entre le prétexte économique de la chaîne et le fait qu’elle possède toujours le complexe. Selon la décision de la CRT, cela sera une « indication que l’exploitant se garde une po

En faveur d’un refuge généreux

La Cité collégiale, collège francophone à Ottawa, accueillera bientôt un étudiant réfugié dans ses classes. Ses étudiants ont voté en faveur du parrainage – à même leurs frais de scolarité – d’un jeune qui n’a pu compléter ses études. Le vote cherchait à savoir si les étudiants acceptaient une légère augmentation des droits de scolarité – de moins de 0,1% – pour parrainer un étudiant qui n’a pu terminer ses études à cause de la guerre et de la violence. L’argent récolté permettra de payer le logement, l’habillement et les autres frais du jeune au Canada. À la suite du scrutin des 19 et 20 octobre 2005, le oui l’a remporté avec 88,6% des votes. Le taux minimum de participation de 10% a été dépassé par 2,6 points. La demande de référendum provenait du Comité local de l’EUMC, un groupe d’étudiants et de membres du personnel du Collège. L’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) est une association qui prône le développement humain via l’éducation et la formation. « Unique au Cana