En faveur d’un refuge généreux
La Cité collégiale, collège francophone à Ottawa, accueillera bientôt un étudiant réfugié dans ses classes. Ses étudiants ont voté en faveur du parrainage – à même leurs frais de scolarité – d’un jeune qui n’a pu compléter ses études.
Le vote cherchait à savoir si les étudiants acceptaient une légère augmentation des droits de scolarité – de moins de 0,1% – pour parrainer un étudiant qui n’a pu terminer ses études à cause de la guerre et de la violence. L’argent récolté permettra de payer le logement, l’habillement et les autres frais du jeune au Canada.
À la suite du scrutin des 19 et 20 octobre 2005, le oui l’a remporté avec 88,6% des votes. Le taux minimum de participation de 10% a été dépassé par 2,6 points. La demande de référendum provenait du Comité local de l’EUMC, un groupe d’étudiants et de membres du personnel du Collège.
L’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) est une association qui prône le développement humain via l’éducation et la formation. « Unique au Canada, ce programme permet aussi à ces réfugiés de vivre une vie meilleure dans un environnement exempt de violence et de peur, » explique le site de l’EUMC.
« Chaque année, entre 45 et 50 étudiants réfugiés sont parrainés par le biais du programme. (…) Les participants sont originaires de plus de 29 pays, » précise l’organisation, dont l’Afghanistan, l’Éthiopie, le Rwanda et l’Afrique du Sud.
Par contre, un problème menace le projet. La population étudiante a été la première consultée, sans d’abord s’assurer l’appui de l’institution. « Le comité aurait dû proposer le projet au Collège et à (l’Association étudiante) et s'informer des préoccupations de ces deux organisations avant de demander un référendum, » explique Lise Guillemette, la directrice générale de l’Association étudiante du Collège.
« Il y a des questions légales que le Comité aurait dû aborder avant et qui n'ont pas été étudiées. Le comité fera une présentation au Collège le 1er décembre 2005. Au pire, le projet serait retardé afin que toutes les démarches soient faites correctement, » précise-t-elle.
Nous n’avons pu obtenir de commentaires de la présidence du Collège sur la question.
Le vote cherchait à savoir si les étudiants acceptaient une légère augmentation des droits de scolarité – de moins de 0,1% – pour parrainer un étudiant qui n’a pu terminer ses études à cause de la guerre et de la violence. L’argent récolté permettra de payer le logement, l’habillement et les autres frais du jeune au Canada.
À la suite du scrutin des 19 et 20 octobre 2005, le oui l’a remporté avec 88,6% des votes. Le taux minimum de participation de 10% a été dépassé par 2,6 points. La demande de référendum provenait du Comité local de l’EUMC, un groupe d’étudiants et de membres du personnel du Collège.
L’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) est une association qui prône le développement humain via l’éducation et la formation. « Unique au Canada, ce programme permet aussi à ces réfugiés de vivre une vie meilleure dans un environnement exempt de violence et de peur, » explique le site de l’EUMC.
« Chaque année, entre 45 et 50 étudiants réfugiés sont parrainés par le biais du programme. (…) Les participants sont originaires de plus de 29 pays, » précise l’organisation, dont l’Afghanistan, l’Éthiopie, le Rwanda et l’Afrique du Sud.
Par contre, un problème menace le projet. La population étudiante a été la première consultée, sans d’abord s’assurer l’appui de l’institution. « Le comité aurait dû proposer le projet au Collège et à (l’Association étudiante) et s'informer des préoccupations de ces deux organisations avant de demander un référendum, » explique Lise Guillemette, la directrice générale de l’Association étudiante du Collège.
« Il y a des questions légales que le Comité aurait dû aborder avant et qui n'ont pas été étudiées. Le comité fera une présentation au Collège le 1er décembre 2005. Au pire, le projet serait retardé afin que toutes les démarches soient faites correctement, » précise-t-elle.
Nous n’avons pu obtenir de commentaires de la présidence du Collège sur la question.
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