Marie d'Ottawa : La francophonie en tête
La course à la mairie est lancée. Axée sur le maire sortant, Bob Chiarelli, son jeune rival Alex Munter et l’homme d’affaires Larry O’Brien, la course oppose le statu quo au renouveau. Quelle est la place qu’occupent les francophones dans leurs esprits?
Le maire sortant a souligné son engagement envers la communauté francophone et son histoire. « Je suis né et été élevé dans un quartier où le français est une réalité quotidienne. Nous avions un respect mutuel les uns pour les autres », a affirmé le maire lors du Brunch des élus 2006 organisé par l’ACFO d’Ottawa.
M. Chiarelli souligne également sa contribution dans les dossiers francophones telle sa participation à la mise en œuvre de la loi 8 sur les services en français en Ontario. Il note aussi les sommes qu’il a obtenues du fédéral pour améliorer les services offerts aux francophones d’Ottawa.
Bob Chiarelli profite de l’appui de Gisèle Lalonde, ancienne présidente de la campagne SOS Monfort. Il a également la faveur de l’ancien député provincial et père de la loi 8, Bernard Grandmaître.
Pour sa part, Alex Munter a la faveur de Claudette Boyer, ancienne députée provinciale d’Ottawa-Vanier et de Simon Lalande, le premier président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.
L’ancien conseiller municipal Alex Munter est parfaitement bilingue. « Mes parents ont décidé de faire apprendre à leurs enfants les deux langues officielles. Parler français a vraiment enrichi ma vie », a souligné le candidat.
Le député fédéral actuel d’Ottawa-Vanier, Mauril Bélanger souligne le potentiel de M. Munter.
« J’aime son intention de voir au développement économique de l’est de la région, explique le M. Bélanger lors d’un entretien téléphonique. Il y a un débalancement entre l’Est et l’Ouest et Alex est le seul candidat à avoir déclaré son intention d’y faire quelque chose. Du côté francophone, les convictions d’Alex sont les mêmes que les miennes. »
Quant au fondateur de la firme technologique Calian, Larry O’Brien, il tire de la patte dans les dossiers francophones. Il a d’ailleurs reconnu n’avoir aucune idée des enjeux affectant la communauté francophone d’Ottawa.
« La seule chose que je regrette c’est de ne pas avoir appris à communiquer dans les deux langues officielles du pays », a déclaré le candidat O’Brien lors du Brunch des élus 2006 organisé par l’ACFO.
M. O’Brien demande aux francophones d’Ottawa de lui expliquer leurs revendications. « Vous devez être entendus pour que vos problèmes soient réglés. »
Les trois candidats perçoivent la nécessité d’un chef de police bilingue mais à différents degrés. Le maire Chiarelli favorise l’embauche d’un candidat déjà bilingue.
Alex Munter estime qu’une connaissance minimale du français est nécessaire, le reste pouvant s’apprendre après l’embauche.
Le candidat O’Brien pense que le français peut s’apprendre de A à Z une fois le nouveau chef engagé.
« La question doit dépasser et de loin la stricte connaissance linguistique », croit pour sa part Jean-Louis Schryburt, le directeur général de l’ACFO d’Ottawa.
Selon M. Schryburt, c’est une question de double standard. « Les défenseurs de la meilleure personne pour le poste avant la compétence linguistique voudront-ils d'un candidat super-qualifié unilingue français si la personne s'engage à suivre un cours en anglais ?? (…) Va-t-il être convoqué aux entrevues?», s’interroge-t-il.
Les élections municipales auront lieu le 13 novembre prochain.
Le maire sortant a souligné son engagement envers la communauté francophone et son histoire. « Je suis né et été élevé dans un quartier où le français est une réalité quotidienne. Nous avions un respect mutuel les uns pour les autres », a affirmé le maire lors du Brunch des élus 2006 organisé par l’ACFO d’Ottawa.
M. Chiarelli souligne également sa contribution dans les dossiers francophones telle sa participation à la mise en œuvre de la loi 8 sur les services en français en Ontario. Il note aussi les sommes qu’il a obtenues du fédéral pour améliorer les services offerts aux francophones d’Ottawa.
Bob Chiarelli profite de l’appui de Gisèle Lalonde, ancienne présidente de la campagne SOS Monfort. Il a également la faveur de l’ancien député provincial et père de la loi 8, Bernard Grandmaître.
Pour sa part, Alex Munter a la faveur de Claudette Boyer, ancienne députée provinciale d’Ottawa-Vanier et de Simon Lalande, le premier président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.
L’ancien conseiller municipal Alex Munter est parfaitement bilingue. « Mes parents ont décidé de faire apprendre à leurs enfants les deux langues officielles. Parler français a vraiment enrichi ma vie », a souligné le candidat.
Le député fédéral actuel d’Ottawa-Vanier, Mauril Bélanger souligne le potentiel de M. Munter.
« J’aime son intention de voir au développement économique de l’est de la région, explique le M. Bélanger lors d’un entretien téléphonique. Il y a un débalancement entre l’Est et l’Ouest et Alex est le seul candidat à avoir déclaré son intention d’y faire quelque chose. Du côté francophone, les convictions d’Alex sont les mêmes que les miennes. »
Quant au fondateur de la firme technologique Calian, Larry O’Brien, il tire de la patte dans les dossiers francophones. Il a d’ailleurs reconnu n’avoir aucune idée des enjeux affectant la communauté francophone d’Ottawa.
« La seule chose que je regrette c’est de ne pas avoir appris à communiquer dans les deux langues officielles du pays », a déclaré le candidat O’Brien lors du Brunch des élus 2006 organisé par l’ACFO.
M. O’Brien demande aux francophones d’Ottawa de lui expliquer leurs revendications. « Vous devez être entendus pour que vos problèmes soient réglés. »
Les trois candidats perçoivent la nécessité d’un chef de police bilingue mais à différents degrés. Le maire Chiarelli favorise l’embauche d’un candidat déjà bilingue.
Alex Munter estime qu’une connaissance minimale du français est nécessaire, le reste pouvant s’apprendre après l’embauche.
Le candidat O’Brien pense que le français peut s’apprendre de A à Z une fois le nouveau chef engagé.
« La question doit dépasser et de loin la stricte connaissance linguistique », croit pour sa part Jean-Louis Schryburt, le directeur général de l’ACFO d’Ottawa.
Selon M. Schryburt, c’est une question de double standard. « Les défenseurs de la meilleure personne pour le poste avant la compétence linguistique voudront-ils d'un candidat super-qualifié unilingue français si la personne s'engage à suivre un cours en anglais ?? (…) Va-t-il être convoqué aux entrevues?», s’interroge-t-il.
Les élections municipales auront lieu le 13 novembre prochain.
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