Les échanges commerciaux canadiens tournent au ralenti
Pour la première fois en cinq mois, les exportations canadiennes ont fléchi. Les importations, elles, régressent depuis deux mois de suite. La chute des prix de l’énergie et le ralentissement de l’industrie automobile sont les principaux responsables selon un rapport de Statistique Canada, publié hier.
En tout et partout, les exportations ont chuté de 2 % atteignant une valeur de 37,9 milliards $ en septembre 2006. Une chute de 4 % des exportations vers les États-Unis, principal pays importateur de biens canadiens, n’a rapporté que 29,2 milliards $.
« Soudainement, tous les produits canadiens sont plus chers », explique Christian Navarre, professeur agrégé à l’École de gestion de l’Université d’Ottawa, lors d’une entrevue téléphonique. « La majorité des experts s’attendaient à un effondrement des exportations vers les États-Unis. »
La vente de produits énergétiques canadiens à l’étranger a rapporté 7,2 milliards $, soit une chute de 6,5%. Selon Statistique Canada, cette baisse est attribuable à la diminution des prix. Les réserves élevées de pétrole et de gaz naturel qu’accumule l’Amérique du Nord expliquent l’affaissement.
Le secteur automobile canadien a aussi subi une chute des exportations. Elles ont atteint une valeur de 6,2 milliards $, en baisse de 4,2%. La dégringolade est liée à un ralentissement de la production.
« Les parts de marché sont en évolution constante, ce qui engendre la rationalisation des capacités de production et occasionne souvent des baisses de production et des fermetures d'usines », indique Annie Cuerrier, gestionnaire des relations avec les médias d’Industrie Canada, par voie de courriel.
« Le marché américain est tombé de trois à quatre pour cent cette année (…) ceci en raison de la mollesse de l’économie américaine », précise Denis DesRosiers, président de DesRosiers Automotive Consultant, lors d’un entretien téléphonique.
Par contre, les exportations ailleurs qu’aux États-Unis ont augmenté de 5,2 % pour atteindre 8,7 milliards $. Statistique Canada précise que les importations de métaux canadiens par la Norvège et la Corée du Sud sont en partie responsables de cette hausse.
De plus, l’exportation de machines et d’équipement a augmenté en septembre, grâce à la vente d’avions et d’autres aéronefs canadiens. Une croissance a aussi été sentie dans les domaines de la production agricole et de la pêche.
Les importations ont pour leur part diminué de 1,6 %, se situant à 33,9 milliards $. Le Canada importe 2% moins de produits automobiles des États-Unis.
Pour ce qui est des importations en provenance d’autres pays, celles-ci sont tombées de 1,1% pour retourner aux niveaux habituels de 12 milliards $ après une forte montée au mois d’août.
La demande de biens de consommation importés est stable depuis le mois de juin. Statistique Canada note pourtant une légère augmentation liée à une demande record d’articles d’ameublement.
La Chine, deuxième fournisseur de biens de consommation au Canada, a importé une valeur de 24,9 milliards $ de janvier à septembre 2006. Ceci représente une augmentation de 17,2 % par rapport à la même période en 2005, dans ce secteur économique.
Partenaire de plus en plus vorace, la valeur des exportations vers la Chine surpasse déjà celles de 2005 dans les domaines des pâtes de bois et de plastiques, du cuivre, du nickel et de l’aluminium.
Elles ont également augmenté dans les domaines de la sidérurgie, des produits électroniques, des machines et des pièces pour véhicules.
-Nathalie Caron
En tout et partout, les exportations ont chuté de 2 % atteignant une valeur de 37,9 milliards $ en septembre 2006. Une chute de 4 % des exportations vers les États-Unis, principal pays importateur de biens canadiens, n’a rapporté que 29,2 milliards $.
« Soudainement, tous les produits canadiens sont plus chers », explique Christian Navarre, professeur agrégé à l’École de gestion de l’Université d’Ottawa, lors d’une entrevue téléphonique. « La majorité des experts s’attendaient à un effondrement des exportations vers les États-Unis. »
La vente de produits énergétiques canadiens à l’étranger a rapporté 7,2 milliards $, soit une chute de 6,5%. Selon Statistique Canada, cette baisse est attribuable à la diminution des prix. Les réserves élevées de pétrole et de gaz naturel qu’accumule l’Amérique du Nord expliquent l’affaissement.
Le secteur automobile canadien a aussi subi une chute des exportations. Elles ont atteint une valeur de 6,2 milliards $, en baisse de 4,2%. La dégringolade est liée à un ralentissement de la production.
« Les parts de marché sont en évolution constante, ce qui engendre la rationalisation des capacités de production et occasionne souvent des baisses de production et des fermetures d'usines », indique Annie Cuerrier, gestionnaire des relations avec les médias d’Industrie Canada, par voie de courriel.
« Le marché américain est tombé de trois à quatre pour cent cette année (…) ceci en raison de la mollesse de l’économie américaine », précise Denis DesRosiers, président de DesRosiers Automotive Consultant, lors d’un entretien téléphonique.
Par contre, les exportations ailleurs qu’aux États-Unis ont augmenté de 5,2 % pour atteindre 8,7 milliards $. Statistique Canada précise que les importations de métaux canadiens par la Norvège et la Corée du Sud sont en partie responsables de cette hausse.
De plus, l’exportation de machines et d’équipement a augmenté en septembre, grâce à la vente d’avions et d’autres aéronefs canadiens. Une croissance a aussi été sentie dans les domaines de la production agricole et de la pêche.
Les importations ont pour leur part diminué de 1,6 %, se situant à 33,9 milliards $. Le Canada importe 2% moins de produits automobiles des États-Unis.
Pour ce qui est des importations en provenance d’autres pays, celles-ci sont tombées de 1,1% pour retourner aux niveaux habituels de 12 milliards $ après une forte montée au mois d’août.
La demande de biens de consommation importés est stable depuis le mois de juin. Statistique Canada note pourtant une légère augmentation liée à une demande record d’articles d’ameublement.
La Chine, deuxième fournisseur de biens de consommation au Canada, a importé une valeur de 24,9 milliards $ de janvier à septembre 2006. Ceci représente une augmentation de 17,2 % par rapport à la même période en 2005, dans ce secteur économique.
Partenaire de plus en plus vorace, la valeur des exportations vers la Chine surpasse déjà celles de 2005 dans les domaines des pâtes de bois et de plastiques, du cuivre, du nickel et de l’aluminium.
Elles ont également augmenté dans les domaines de la sidérurgie, des produits électroniques, des machines et des pièces pour véhicules.
-Nathalie Caron
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