Arts de la scène : Douze coups de théâtre
Le rideau s’ouvrira sur la scène théâtrale internationale en l’honneur de la 47e Journée mondiale du Théâtre, le 27 mars prochain. Artisans, professionnels et apprentis comédiens profiteront de l’événement pour célébrer la richesse de leur art.
« On souligne un art éphémère, pas comme la littérature ou les arts visuels », explique Yves Turbide, directeur de projet pour Théâtre Action et acteur depuis plus de 20 ans. « Dans ce super monde médiatique, il faut que le théâtre se fasse valoir. Il faut qu’on montre l’importance de l’expérience théâtrale. »
La Journée mondiale du théâtre a été lancée en 1961 par l’Institut international du Théâtre, organisme à but non lucratif appuyé par l’UNESCO.
Bien qu’on ait prédit la mort du théâtre, à l’apparition de la radio et de la télé, son importance culturelle a assuré sa pérennité.
« C’est un art d’expression qui permet à chaque peuple de se voir, de se trouver », renchérit Yves Turbide. « Plus un peuple trouve son identité et la renforce, plus il est à même de s’exprimer et de faire valoir son point de vue », fait remarquer le comédien.
« Le théâtre au Canada français se porte fort bien sur le plan artistique, comme en témoignent les nombreux prix reçus, le succès connu auprès du public », estime pour sa part Paulette Gagnon, directrice générale de l’Association des théâtres francophones du Canada.
Selon la directrice de l’Association, les treize compagnies théâtrales francophones hors Québec donnent en moyenne 1 000 représentations par année, visitent plus de 150 communautés à travers le pays et rejoignent quelques 200 000 spectateurs par année. Le tout pour un chiffre d'affaire collectif de plus de 8 millions de dollars.
Éloge et relève
Le théâtre de la Nouvelle Scène sera le siège d’une remise de prix d’excellence artistique soulignant le travail d’artistes de l’avant et de l’arrière-scène. Des bourses de 1500 $ seront offertes avec chaque prix.
L’événement offrira également la lecture du mot franco-ontarien de la Journée mondiale du Théâtre par son auteure, la metteure en scène et dramaturge Anne-Marie White.
« Ce mot sera diffusé dans les médias et transmis à toutes les écoles secondaires francophones de l’Ontario », précise M. Turbide.
Pour leur part, les 90 élèves du Centre d’excellence artistique de l’École secondaire De La Salle passeront la soirée en compagnie d’une douzaine d’acteurs chevronnés.
« Nous allons voir Forêts de Wajdi Mouawad au CNA en soirée », souligne Maxine Turcotte, enseignante dans la concentration théâtre de l’école.
« Les mots québécois et franco-ontarien de la Journée mondiale du Théâtre vont être lus au micro par un élève en théâtre », précise fièrement l’enseignante et comédienne.
La concentration théâtre de l’École secondaire De La Salle est heureuse d’un important ajout à son programme. En septembre dernier, l’école inaugurait des cours de production axés uniquement sur la technique de scène. Mais le jeu théâtral demeure la spécialité du programme.
« Les élèves de 12e année préparent leur présentation de la pièce Grand-peur et misère du IIIe Reich [de Berthold Brecht qui prendra l’affiche] au festival Théâtre Action à Sudbury », explique Mme Turcotte.
Ce festival annuel de théâtre étudiant célèbre cette année son dixième anniversaire, du 19 au 21 avril 2007. Cet événement culturel donnera la chance aux élèves de plus d’une trentaine d’écoles ontariennes de partager leur passion pour le théâtre.
-Nathalie Caron
« On souligne un art éphémère, pas comme la littérature ou les arts visuels », explique Yves Turbide, directeur de projet pour Théâtre Action et acteur depuis plus de 20 ans. « Dans ce super monde médiatique, il faut que le théâtre se fasse valoir. Il faut qu’on montre l’importance de l’expérience théâtrale. »
La Journée mondiale du théâtre a été lancée en 1961 par l’Institut international du Théâtre, organisme à but non lucratif appuyé par l’UNESCO.
Bien qu’on ait prédit la mort du théâtre, à l’apparition de la radio et de la télé, son importance culturelle a assuré sa pérennité.
« C’est un art d’expression qui permet à chaque peuple de se voir, de se trouver », renchérit Yves Turbide. « Plus un peuple trouve son identité et la renforce, plus il est à même de s’exprimer et de faire valoir son point de vue », fait remarquer le comédien.
« Le théâtre au Canada français se porte fort bien sur le plan artistique, comme en témoignent les nombreux prix reçus, le succès connu auprès du public », estime pour sa part Paulette Gagnon, directrice générale de l’Association des théâtres francophones du Canada.
Selon la directrice de l’Association, les treize compagnies théâtrales francophones hors Québec donnent en moyenne 1 000 représentations par année, visitent plus de 150 communautés à travers le pays et rejoignent quelques 200 000 spectateurs par année. Le tout pour un chiffre d'affaire collectif de plus de 8 millions de dollars.
Éloge et relève
Le théâtre de la Nouvelle Scène sera le siège d’une remise de prix d’excellence artistique soulignant le travail d’artistes de l’avant et de l’arrière-scène. Des bourses de 1500 $ seront offertes avec chaque prix.
L’événement offrira également la lecture du mot franco-ontarien de la Journée mondiale du Théâtre par son auteure, la metteure en scène et dramaturge Anne-Marie White.
« Ce mot sera diffusé dans les médias et transmis à toutes les écoles secondaires francophones de l’Ontario », précise M. Turbide.
Pour leur part, les 90 élèves du Centre d’excellence artistique de l’École secondaire De La Salle passeront la soirée en compagnie d’une douzaine d’acteurs chevronnés.
« Nous allons voir Forêts de Wajdi Mouawad au CNA en soirée », souligne Maxine Turcotte, enseignante dans la concentration théâtre de l’école.
« Les mots québécois et franco-ontarien de la Journée mondiale du Théâtre vont être lus au micro par un élève en théâtre », précise fièrement l’enseignante et comédienne.
La concentration théâtre de l’École secondaire De La Salle est heureuse d’un important ajout à son programme. En septembre dernier, l’école inaugurait des cours de production axés uniquement sur la technique de scène. Mais le jeu théâtral demeure la spécialité du programme.
« Les élèves de 12e année préparent leur présentation de la pièce Grand-peur et misère du IIIe Reich [de Berthold Brecht qui prendra l’affiche] au festival Théâtre Action à Sudbury », explique Mme Turcotte.
Ce festival annuel de théâtre étudiant célèbre cette année son dixième anniversaire, du 19 au 21 avril 2007. Cet événement culturel donnera la chance aux élèves de plus d’une trentaine d’écoles ontariennes de partager leur passion pour le théâtre.
-Nathalie Caron
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