Le SLO relève le défi environnemental

Les organisateurs du Salon du livre de l’Outaouais se sont inspirés de l’actualité pour choisir le thème central de cette 28e édition. Sujet qui s’est imposé de lui-même, l’environnement se trouve au cœur de la foire littéraire.

Depuis trois ans maintenant, les responsables du SLO se dotent d’une thématique pour l’événement. Cette fois-ci, le sujet privilégié en est un qui parle particulièrement aux organisateurs.

« C’est un sujet qui a une signification pour chaque individu et pour la population entière », soutient Sylvie Gravel, responsable des relations médiatiques du SLO. « Nous ne sommes pas écologistes, mais chacun fait l’effort collectivement et individuellement de respecter l’environnement. »

Exposants et conférenciers profiteront des quatre jours du Salon pour partager leurs trucs et leurs réflexions sur cet enjeu.

Un débat sur le futur du livre, influencé par les nouvelles technologies et les considérations environnementales, se tiendra aujourd’hui à 19h30, sur la scène Jacques-Poirier.

Samedi après-midi, la place Yves-Thériault Radio-Canada sera le siège d’une table ronde sur le livre et l’environnement qui traitera des défis de la publication écologique.

Pour les éditions Écosociété, qui font la promotion de quatre essais au SLO, l’environnement occupe une place de taille dans leurs opérations.

« Depuis 2004, nous sommes fiers de réaliser la totalité de notre production sur du papier contenant 100% de fibres recyclées post-consommation », est-il indiqué sur le site Internet de l’entreprise.

Et la maison d’édition ne s’arrête pas là. « Imprimer ses livres en Chine, comme le font plusieurs éditeurs, signifie un acheminement par bateau, source de gaz à effet de serre, et cautionne l’emploi d’une main d’œuvre sous-payée », soutient Écosociété.

« Éditer localement avec un imprimeur québécois, comme nous le faisons systématiquement, est donc un autre engagement environnemental, social et économique », se vante d’ailleurs l’éditeur.

D’autre part, trois expositions liées à l’environnement tapisseront les murs du couloir de la salle Outaouais et à l’extérieur de la salle Le Lièvre. Notamment, l’exposition Recycl’art affiche une série d’œuvres d’art faites d’objets récupérés.

Puis dimanche midi aura lieu la finale du concours Mon poème d’amour… pour l’environnement, à la place Yves-Thériault Radio-Canada. Les 40 poèmes en lice seront lus avant que l’on révèle les quatre gagnants.

En plus des nombreuses activités à saveur écologique, le Salon du livre encourage tous les participants à recycler pendant leur visite.

Ainsi, plusieurs dizaines de bacs de recyclage seront installés sur les lieux. « Il n’en a pas en temps normal au Palais des congrès (…) c’est grâce à notre intervention que ça va être là », explique fièrement Sylvie Gravel.

-Nathalie Caron

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